Les États-Unis opposent à nouveau leur veto à une résolution du Conseil de sécurité sur le cessez-le-feu à Gaza
Contexte et contenu du texte bloqué
Le Conseil de sécurité, composé de dix membres élus, avait entamé fin août des discussions sur ce texte en réaction à la déclaration de famine faite par l’ONU dans le territoire palestinien. La version initiale visait principalement à lever les obstacles entravant l’entrée de l’aide humanitaire.
Des positions partagées et hésitations diplomatiques
Des sources diplomatiques indiquent que la France, le Royaume-Uni et la Russie émettaient des réserves quant à l’intérêt d’un texte purement humanitaire, susceptible d’être bloqué par un veto américain quelle que soit sa forme.
Contenu du projet et conditions invoquées
Le texte bloqué jeudi, par 14 voix pour et 1 contre, réclamait une levée des restrictions à l’aide humanitaire et, en parallèle, appelait à un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent à Gaza, ainsi qu’à la libération immédiate et inconditionnelle des otages.
Réaction américaine et arguments
Les États-Unis avaient déjà rejeté à plusieurs reprises ce type d’édits, la dernière fois en juin, lorsque Washington avait une nouvelle fois utilisé son veto pour protéger Israël.
Arguments évoqués par Washington
La diplomate américaine Morgan Ortagus a estimé que la résolution n’abordait pas la réalité sur le terrain, notamment l’augmentation du flux d’aide humanitaire, et elle a critiqué l’absence de condamnation du Hamas.
Message du Conseil et appel à l’action
En présentant cette initiative, les partisans estimaient que le Conseil ne pouvait pas tourner le dos aux civils affamés et aux otages, et que l’appel à un cessez-le-feu était indispensable, a indiqué l’ambassadrice danoise Christina Markus Lassen avant le vote.
Réactions après le veto et contexte régional
Le veto précédent avait provoqué une colère notable des 14 autres membres du Conseil, qui manifestaient de plus en plus leur frustration face à l’incapacité à faire pression sur Israël pour mettre fin au calvaire des habitants de Gaza.
Réactions du côté israélien
Avant le vote, l’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Danny Danon, a dénoncé que les résolutions contre Israël ne libéraient pas les otages ni n’apporteraient de sécurité à la région, et qu’Israël poursuivrait le combat contre le Hamas et la protection de ses citoyens, même si le Conseil de sécurité préfère fermer les yeux face au terrorisme.