À l’ONU, Mahmoud Abbas écarte le Hamas et appelle à la reconnaissance de l’État palestinien
Contexte et intervention à l’Assemblée générale des Nations unies
À New York, l’Assemblée générale des Nations unies a vu Mahmoud Abbas s’exprimer par vidéoconférence après le refus par les États‑Unis de son visa. Le président palestinien a réaffirmé la position officielle sur le Hamas et la question de la reconnaissance d’un État palestinien.
Sur le Hamas et la sécurité
Il a indiqué que le Hamas et les autres factions devront déposer leurs armes auprès de l’Autorité palestinienne pour être exclus de la gouvernance. Il a précisé que le Hamas n’est pas perçu comme représentant du peuple palestinien et a dénoncé l’attaque du 7 octobre, estimant que cet acte ne reflète pas la lutte légitime pour la liberté et l’indépendance du peuple.
Stopper le génocide et l’occupation
Abbas a appelé la communauté internationale à soutenir les efforts visant à mettre fin à ce qu’il qualifie de génocide et à l’occupation. Après près de deux années de conflit dans la bande de Gaza, il a décrit l’intervention israélienne comme un crime de guerre et un crime contre l’humanité, soulignant que ces faits seront consignés dans l’histoire et la conscience collective.
Appel à la reconnaissance de l’État palestinien
Le président a exhorté tous les États qui ne l’ont pas encore fait à reconnaître l’État palestinien. Lors d’un sommet organisé par la France et l’Arabie saoudite sur l’avenir de la solution à deux États, une dizaine de pays, dont la France, le Royaume‑Uni, le Canada et l’Australie, ont déjà officiellement reconnu l’État de Palestine. Selon des vérifications de l’AFP, au moins 151 États membres de l’ONU adhèrent à cette dynamique.
Par ailleurs, Benjamin Netanyahu a réagi en qualifiant ces reconnaissances de soumission au terrorisme et en réaffirmant qu’Israël n’est pas obligé d’établir un État palestinien, avant de prendre la parole à l’ONU.