Russell Vought et le Projet 2025 : réforme budgétaire de la Maison‑Blanche et questions sur la bureaucratie américaine
Projet 2025 et contrôle budgétaire
Directeur du budget à la Maison‑Blanche, Russell Vought est présenté comme l’un des artisans du Projet 2025, un cadre de réforme qui prône un renforcement du rôle de l’exécutif sur un appareil d’État amoindri. Le dossier décrit ce plan comme central dans l’évolution de l’action publique et du fonctionnement fédéral.
Parcours et influence de Russell Vought
Né dans le Connecticut, Vought poursuit des études dans une petite université chrétienne avant d’étudier le droit. Longtemps assistant parlementaire, il devient ensuite lobbyiste pour la Heritage Foundation, cercle de réflexion conservateur à l’origine du Projet 2025. Cette trajectoire est présentée comme préparant l’entrée dans l’OMB dès le premier mandat de Donald Trump.
Du mandat de Biden à une approche conservatrice
Par la suite, Vought et son réseau, via le Center for Renewing America (CRA), ont été décrits comme orchestrant une prise de pouvoir conservatrice visant une réorganisation de l’État et une réduction du champ d’action des agences indépendantes, en visant une efficacité perçue comme chirurgicale.
Les conséquences sur le fonctionnement fédéral
À l’arrivée de Trump, des mesures rapides ont été évoquées, notamment le gel de nombreuses subventions publiques. Cette approche a provoqué des perturbations dans l’administration, tant et si bien que la Maison‑Blanche a dû clarifier sa position à travers le Bureau du management et du budget (OMB). Vought affirme que ces choix visent à modifier l’équilibre entre les différents acteurs publics, en s’appuyant sur une vision d’un exécutif plus direct.
Contexte du shutdown et réactions
Selon l’élue démocrate Rosa DeLauro, le plan pourrait conduire à démanteler certaines fonctions étatiques essentielles sans tenir compte des conséquences pour les travailleurs et les publics vulnérables. Le blocage budgétaire résulte d’un désaccord au Congrès entre républicains et démocrates, qui ralentit l’action de l’État fédéral et oblige à des choix sur les ressources et les postes.
Vers une centralisation du pouvoir exécutif
Vought plaide pour étendre le contrôle direct de l’exécutif sur l’État et invite à reconsidérer le rôle des instances indépendantes, tout en suscitant des interrogations sur les mécanismes qui assurent l’équilibre entre les trois pouvoirs et les décisions judiciaires.
Réformes envisagées et perspectives
Parmi les mesures évoquées figurent la réduction du financement de certaines entités publiques, la réorientation de l’aide étrangère et une révision de nombreuses régulations. L’intéressé se montre enthousiaste face à ces perspectives, les présentant comme des axes prioritaires pour une refonte de l’administration.