Brésil : un policier et son épouse décédés dans une baignoire surchauffée dans un motel – décès déclaré accidentel

Contexte et éléments essentiels

Une fillette de quatre ans est désormais orpheline après le décès des parents survenu le 11 août à Florianópolis, dans le sud du Brésil. Le drame, qui avait été accueilli comme un mystère, impliquait les corps d’un policier militaire âgé de 37 ans et de son épouse de 41 ans retrouvés sans traces de violence dans la baignoire d’un motel.

Profils des victimes

Jeferson Luiz Sagaz, 37 ans, était policier militaire et travaillait à l’Académie de police militaire de Trindade, à Florianópolis, où il était considéré comme un agent exemplaire. Ana Carolina Silva, 41 ans, gérait un salon de beauté réputé dans la région. Le couple était uni depuis près de vingt ans.

Déroulement et découverte

Le 11 août, après avoir passé la journée et la soirée à célébrer l’anniversaire de leur enfant, ils avaient loué une chambre dans un motel de l’État de Santa Catarina. Le lendemain, leurs proches, sans nouvelles, ont prévenu les autorités. Les corps ont été découverts dans la baignoire, sans signe de lutte ni blessure apparente, et la scène paisible a initialement perplexé les enquêteurs.

Évolutions de l’enquête

Pendant plusieurs jours, la cause du décès est restée indéterminée, alimentant des spéculations sur un éventuel court-circuit, une intoxication au gaz ou une défaillance de la baignoire équipée d’une fonction jacuzzi.

Conclusion médico-légale et version officielle

Les examens médico-légaux ont finalement révélé de fortes concentrations d’alcool et de cocaïne dans le sang des deux victimes. Selon la police scientifique locale, l’association de l’alcool, de la drogue et de la chaleur élevée de l’eau (environ 50 °C) aurait entraîné une élévation rapide de la température corporelle et une défaillance organique aiguë. En conséquence, la police civile a conclu à une mort accidentelle et a exclu toute intervention extérieure, selon des informations relayées par le New York Post.

Réactions et éléments complémentaires

La famille d’Ana Carolina a publié un communiqué affirmant qu’elle n’était pas consommatrice de drogues et qu’elle aurait pu être forcée d’en prendre. Le couple, uni depuis près de vingt ans, n’aurait jamais connu de violence auparavant.