Élections législatives en République tchèque : l’ANO en tête selon les premiers résultats

Élections législatives en République tchèque: l’ANO en tête selon les premiers résultats

Principaux chiffres et implications pour la formation d’un gouvernement

Le mouvement ANO (Action des citoyens mécontents), dirigé par Andrej Babis, atteint 35,4% des voix, selon des chiffres portant sur près de 97% des bulletins dépouillés.

Il devance largement le mouvement Ensemble, du chef du gouvernement de centre droit sortant Petr Fiala, qui totalise 22,7% des suffrages dans une participation estimée à 68,89%.

Les libéraux de STAN, présents dans la coalition de Petr Fiala, recueillent 11,1% des voix et se positionnent en troisième place.

Andrej Babis a exprimé sa joie après le dépouillement de la quasi-totalité des suffrages, lors des législatives en République tchèque, le samedi 3 octobre 2025 à Prague.

Alliances potentielles et perspectives gouvernementales

« Nous chercherons à former un gouvernement avec un seul parti dirigé par l’ANO », a déclaré Andrej Babis, ajoutant toutefois qu’il envisageait des alliances avec d’autres formations comme le SPD (7,9%) et les Motoristes (6,8%).

Les résultats indiquent qu’il sera nécessaire pour Babis de réunir des partenaires afin de gouverner ce pays d’Europe centrale, membre de l’Otan et de l’Union européenne.

Soutien à l’Ukraine et enjeux régionaux

Âgé de 71 ans et ayant déjà dirigé la République tchèque en 2017 et 2021, Babis a mené sa campagne en promettant d’augmenter les prestations sociales et de réduire l’aide à l’Ukraine, afin de privilégier les habitants locaux.

Un retour au pouvoir pourrait rapprocher Prague des positions de la Hongrie et de la Slovaquie sur l’aide à l’Ukraine et sur les sanctions contre la Russie.

Il a cofondé avec le Premier ministre hongrois Viktor Orban le groupe parlementaire eurosceptique « Patriotes pour l’Europe ».

Jusqu’ici, la République tchèque, qui compte 10,9 millions d’habitants, a soutenu Kiev et a accueilli plus de 500 000 réfugiés ukrainiens, dont environ 300 000 résident encore sur le territoire.

De nombreux électeurs estimaient que le gouvernement de Petr Fiala avait négligé les besoins internes.

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