Nigeria : plus de 40 disparus après le chavirement d’un bateau dans l’État de Sokoto
Les autorités nigérianes ont annoncé qu’un important dispositif de secours est mobilisé après le naufrage d’un bateau dans le nord-ouest du pays. Selon l’Agence nationale de gestion des urgences (NEMA), plus de quarante personnes sont portées disparues à la suite de l’incident, survenu dimanche matin dans l’État de Sokoto.
Un bateau de passagers chavire sur une rivière de Sokoto
D’après la NEMA, l’embarcation transportait plus de cinquante passagers en direction d’un marché lorsqu’elle a chaviré. Une dizaine de personnes ont pu être secourues, tandis qu’un nombre beaucoup plus important reste introuvable dimanche soir. Les recherches se poursuivent pour tenter de retrouver les disparus.
Des voies navigables souvent à risque au Nigeria
Les naufrages fluviaux sont régulièrement signalés au Nigeria, en particulier durant la saison des pluies. Les autorités et observateurs évoquent plusieurs facteurs possibles, comme la surcharge des bateaux, le manque d’entretien des embarcations et l’irrégularité de la régulation sur les axes navigables. Ces conditions rendent les déplacements en pirogue ou en bateau particulièrement dangereux lorsque les cours d’eau connaissent une forte montée des eaux.
Plusieurs accidents similaires ces derniers mois
Ce naufrage intervient après d’autres drames récents. En août 2024, seize agriculteurs ont perdu la vie dans l’État de Sokoto lorsqu’une pirogue en bois s’est renversée alors qu’elle les transportait vers leurs rizières. Quelques semaines auparavant, le 29 juillet, six jeunes filles s’étaient noyées dans l’État de Jigawa après le chavirement de leur bateau au retour des champs. Deux jours plus tôt, au moins treize passagers avaient trouvé la mort dans l’État du Niger, dans le centre du pays, à la suite d’un autre accident.
Une série d’incidents qui relance les questions de sécurité
La répétition de ces tragédies met en lumière la vulnérabilité des communautés dépendantes du transport fluvial au Nigeria. Les opérations de secours se poursuivent, mais la situation rappelle une nouvelle fois les défis liés à la sécurité des déplacements sur ces voies navigables.
