Trump envisage des frappes terrestres contre les cartels vénézuéliens, selon ses déclarations

Contexte et indications sur une action au sol

Lors d’un échange avec un journaliste sur d’éventuelles frappes terrestres, Donald Trump a laissé entendre que l’option d’interventions au sol était en cours d’examen, précisant que la maîtrise des eaux était à ses yeux assurée.

Il a toutefois refusé de confirmer les informations relayées par le New York Times selon lesquelles il aurait secrètement autorisé la CIA à mener des opérations clandestines au Venezuela contre le gouvernement de Nicolas Maduro.

Des frappes et des détails sur des narcotrafiquants

Mardi, les États-Unis ont annoncé la mort de six narcotrafiquants présumés lors d’une frappe menée dans les eaux internationales des Caraïbes, au large des côtes vénézuéliennes. Le renseignement affirme que le navire visé participait à un trafic de drogue et était lié à un réseau illégal, évoluant selon un itinéraire utilisé par une organisation considérée comme terroriste.

Des précisions diffusées lors du journal de 19h30 ont été évoquées dans le cadre de ces informations concernant les opérations en mer.

Cadre juridique et réactions

Ces exécutions extrajudiciaires dans des eaux étrangères ou internationales alimentent le débat. Le représentant démocrate Jim Himes a qualifié ces actions d’illégales et a estimé que la justification d’un éventuel conflit armé contre les trafiquants ne tiendrait pas face à une cour de justice.

Depuis le 2 septembre, au moins cinq embarcations présentées comme liées au narcotrafiquant auraient été détruites, avec un bilan humain d’au moins 27 personnes tuées.

Réaction et mobilisation du Venezuela

Washington accuse le président vénézuélien Nicolas Maduro et son gouvernement d’être à la tête d’une vaste organisation de trafic de drogue vers les États-Unis et a déployé début septembre huit navires de guerre et un sous-marin à propulsion nucléaire au large des côtes du Venezuela, officiellement dans le cadre d’une opération contre le narcotrafic.

Caracas dément vigoureusement et, en réponse à ce déploiement jugé « menaçant », a lancé des exercices militaires et la mobilisation de réservistes. Maduro affirme que Washington utilise le trafic de drogue comme prétexte pour imposer un changement de régime et s’emparer des importantes réserves pétrolières du pays.

Cette mobilisation vise à « gagner la paix » en défendant les montagnes, les côtes, les écoles, les hôpitaux, les usines et les marchés du pays, selon les propos du chef de l’État. Les manœuvres impliquent également l’État voisin de Miranda, qui compte environ 7 millions d’habitants.

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